La coopération est une composante à part entière de la stratégie du GCSMS CMSMH Elle doit être capable d’apporter une plus-value significative qui :
- S’inscrit dans une stratégie territoriale et/ou d’offre, prolonger sa stratégie de regroupement,
- S’enrichit de l’expérience des membres actifs et partenaires associés,
- Augmente les compétences,
- Développe de nouvelles solutions et/ou de nouveaux modèles, dispositifs,
- Accède à de nouveaux marchés/appel d’offre, AMI, etc.
- Pérennise des dispositifs.
Elle doit être basée sur une relation équilibrée et le projet de coopération doit apporter à chacun de ces partenaires une valeur ajoutée. Mais avant tout et outre les échanges, la coopération doit donner lieu à une action commune garante de la pérennité et d’un plus grand impact du projet pour le territoire, les institutions les associations et surtout pour les publics pour lesquels le résultat de la coopération apporte une réponse efficiente.
La coopération issue de la CMSMH construit ses actions à partir de constats partagés. Elle s’organise autour d’approches qui conduisent à renforcer les activités de ses membres dans les domaines de l’action sociale, sanitaire et médico-sociale, de l’habitat en associant les représentants d’usagers et de leur famille. Elle a vocation à créer, mutualiser ou gérer des services d’intérêts communs et à encourager des actions améliorant le déploiement d’activités en lien avec son objet.
Ces actions reposent sur le dynamisme et l’initiative de ces promoteurs, notamment en matière de recomposition de l’offre, en prenant en compte, les publics concernés, les professionnels, ainsi que les spécificités territoriales et partenariales de la ville de Marseille.
La coopération, implique un engagement volontaire et réciproque entre les parties prenantes qui, au-delà d’un simple lien contractuel et d’une convergence d’intérêts, favorisera des approches de coopération, de mutualisation et d’entraide.
Le GCSMS CMSMH permet des échanges et une synergie de compétences pour structurer des filières rattachées à différents secteurs d’activités et/ou des innovations socio-économiques.
Concernant l’expertise et les compétences de ses membres, elle est reconnue et s’illustre notamment à travers les services et établissements portés par chacun d’entre eux. En voici quelques exemples :
- Les trois structures SAMSAH handicap psy sont portées par le CHET, l’association ISATIS, et la Sauvegarde 13, et représentent une offre de près de 120 places ;
- La structure SAVS portée par la Sauvegarde 13 assure le suivi de 150 places à l’échelle du département des Bouches-du-Rhône ;
- L’UDAF 13 gère une résidence accueil de 16 places ainsi que le dispositif « Famille Gouvernante » qui regroupe près de 60 places en colocation ;
- Le dispositif d’Inter Médiation Locative-IML Santé Mentale, coordonné par la Métropole Aix-Marseille, dont les opérateurs des 23 places sont SOLIHA Provence et le GCS GALILE en partenariat avec les CMP du centre-ville du CHET ;
- Les appartements associatifs initiés en interne des hôpitaux par les équipes soignantes des CH Edouard Toulouse et Valvert représentent près de 40 suivis dans des logements autonomes dont les suivis sanitaires sont assurés par les CMP référents ;
- Le dispositif de maison partagée sur le CH Valvert qui repose sur un principe de partenariat avec les CMP et le SAAD de l’association SAJE. Une mutualisation de PCH permet d’apporter une aide quotidienne dans un lieu partagé par des personnes souffrant de troubles psychiques. Cette démarche a associé l’ensemble des locataires dans la construction de ce type d’habitat ;
- Le dispositif « Un chez soi d’abord » porté par HAS et SOLIHA Provence conçu pour les personnes en situation de sans-abrisme. Ce dispositif est particulièrement adapté aux personnes sans domicile qui souffrent de troubles psychiques ou de pathologies mentales sévères, ont un problème de drogue ou d’alcool, une mauvaise santé physique ou sont en situation de handicap ;
- Les Hôpitaux psychiatrique qui offrent à l’échelle d’une partie des territoires une offre de consultation à travers leurs CMP. Sans oublier les EMLPP, les dispositifs de gestion de crise ou de services portaient sur des approches complémentaires les unes des autres.